Citations correspondant à « oisif » : 27 citations trouvées dans le Littré
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La demeure de l'oisif est un sépulcre DIDEROT Claude et Nér. II, 29 sépulcre
Le parodiste oisif et les forains t'attendent PIRON Métrom. III, 7 forain, aine
Oisif en ta maison se rouille ton courage RÉGNIER Épit. I rouiller [1]
Et sur un lit oisif, consumé de langueur, D'une nuit solitaire accuser la longueur CHÉNIER ib. XXXIV nuit
Mais non : il faut que le public essuie Le mal contagieux d'un oisif qui s'ennuie DELILLE Convers. I oisif, ive
Oisif se disait de la personne, ocieux de la situation : pourquoi l'avoir abandonné ? MARMONTEL Oeuv. t. X, p. 432 ocieux, euse
Riche ou pauvre, puissant ou faible, tout citoyen oisif est un fripon ROUSSEAU Ém. III oisif, ive
Il a affaire à un fâcheux, à un homme oisif qui se retirera à la fin, il l'espère, et il prend patience LA BRUYÈRE XI prendre
C'est un grand jour pour le beau monde oisif qu'une première représentation VOLTAIRE Lett. Mme Denis, 3 mars 1752 représentation
Par ce moyen les mutins virent Que celui qu'ils croyaient oisif et paresseux à l'intérêt commun contribuait plus qu'eux LA FONTAINE Fabl. III, 2 contribuer
Par ce moyen les mutins virent Que celui qu'ils croyaient oisif et paresseux à l'intérêt commun contribuait plus qu'eux LA FONTAINE Fabl. III, 2 moyen [2]
Ou des auteurs sans nom grossir la foule obscure.... Le parodiste oisif et les forains t'attendent PIRON Métrom. III, 7 parodiste
Lesbos même conquise.... De toute autre valeur éternels monuments, Ne sont'd'Achille oisif que les amusements RACINE Iph. I, 2 amusement
Il aime la chambre, où il n'est ni oisif ni laborieux, où il n'agit point, où il tracasse, et dans l'équipage d'un homme qui a pris médecine LA BRUYÈRE XIV tracasser
D'un homme pauvre il fait un mendiant ; d'un travailleur, un oisif ; d'un malheureux, un scélérat ; c'est-à-dire qu'il conduit un famélique à l'échafaud par la misère RAYNAL Hist. phil. XIX, 10 famélique
Ce qui est encore plus difficile, quelquefois il résistait en leur faveur [des soldats] à l'impatience des généraux et s'exposait aux redoutables discours du courtisan oisif FONTENELLE Vauban. courtisan
Ennuyé d'être spectateur oisif, je me lançais quelquefois dans l'arène à mes périls et risques, et j'y recevais des leçons de modestie un peu sévères MARMONTEL Mém. VI risque
Les lois somptuaires ne peuvent plaire qu'à l'indigent oisif, orgueilleux et jaloux, qui ne veut ni travailler, ni souffrir que ceux qui ont travaillé jouissent VOLTAIRE Pol. et lég. Idées républ. 23 somptuaire
Agiter l'Europe pour n'être pas oisif, serait le métier d'un intrigant qui fatigue la renommée un jour, parce qu'il n'a pas le crédit de vivre sur une administration bienfaisante MIRABEAU Collection, t. v, p. 315 fatiguer
Les journées sont longues et les années sont courtes pour l'homme oisif DIDEROT Claude et Nér. II, 79 oisif, ive
Mais ce calme si doux que le ciel vous renvoie N'est point le calme oisif d'une indolente joie ROUSSEAU J.-B. Odes, III, 4 calme [2]
Dom Fernand dans sa province est oisif, ignorant, médisant, querelleur, fourbe, intempérant, impertinent ; mais il tire l'épée contre ses voisins, et pour un rien il expose sa vie LA BRUYÈRE XI intempérant, ante
Si vous remarquez dans vos maisons un domestique oisif, vous savez bien le relever du désordre de la paresse BOURDALOUE Dim. de la Septuagés. Dominic. t. I, p. 373 relever
Nous sommes en ce monde comme des voyageurs bannis de notre patrie... or cet état de voyageur consiste à s'avancer dans les voies de Dieu, et rien n'y répugne tant que de demeurer oisif FLÉCHIER Sermon pour la Toussaint. voyageur, euse
Cela est bon pour la petite poste de Paris, pour avertir un homme oisif qu'il est prié à souper chez une femme oisive, avec des gens qui n'ont rien à faire ni à dire VOLTAIRE Lett. Thibouville, 26 nov. 1777 oisif, ive
Est-ce votre dessein d'attirer mes blasphèmes, Et qu'ainsi que mes maux mes crimes soient extrêmes ; Qu'à mille impiétés osant me dispenser [me livrer], à votre foudre oisif je donne où se lancer ? CORNEILLE Suiv. V, 2 oisif, ive
L'Hercule est l'extrême de l'homme laborieux ; l'Antinoüs est l'extrême de l'homme oisif DIDEROT Salon de 1765, Oeuvres, t. XIII, p. 132, dans POUGENS. extrême